Les entreprises qui négligent leur culture d'entreprise sont condamnées à s'effondrer.
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A l’heure où j’écris ces lignes Tire-Fesses compte plus de 35 collaborateurs.
Comme dans beaucoup d’entreprises, j’ai pu constater que passer la barre des 30 personnes changeait pas mal de choses en termes de dynamique de groupe.
Voici les principales raisons selon moi :
Plus il y a de personnes dans une organisation, plus la dynamique de groupe se complexifie.
Des sous-groupes se créent, parfois avec des intérêts divergents ce qui complique la collaboration.
Les dirigeants sont moins au contact des équipes opérationnelles, ce qui signifie que tout ce qui n’a pas été formalisé (valeurs, rituels…) se perd.
Les nouveaux comportements que l’on observe et que l’on tolère au quotidien deviennent la norme et la culture se cristallise qu’on en ait conscience ou non.
Certains vivent avec la nostalgie d’une époque révolue (l’entreprise que l’on a connu à l’époque où nous étions 10 n’est pas la même que celle qui existe aujourd’hui) ce qui crée des décalages et des incompréhensions entre les différentes “générations”.
L’évolution exponentielle du nombre de lignes de communication en fonction du nombre de collaborateurs.
Ces constats m’ont conduit à travailler sur l’importance de la culture d’entreprise, sur la meilleure manière de créer un référentiel commun et partagé par tous qui nous permettrait de nous mettre collectivement d’accord sur “la façon dont on fait les choses chez Tire-fesses”.
C’est un travail important qui sera valorisé à de nombreuses occasions :
au moment des recrutements
au quotidien à travers des rituels pensés pour rendre ces valeurs concrètes
durant les temps forts de l’agence (teambuilding, séminaires…)
Nous avons même prévu de les rendre visibles sur les murs de nos futurs locaux !
J’ai la conviction profonde que sans une culture forte, assumée et affirmée, les entreprises vont avoir de plus en plus de mal à survivre. D’autant plus dans un contexte de “grande démission” et de concurrence rude pour attirer les meilleurs talents.
Pour travailler sur ces sujets, nous avons organisé un atelier en deux temps et voici la méthode que nous avons utilisé :
Temps 1 - Clarifier et reconstruire la vision, le pourquoi de notre activité pour recréer de l’adhésion au projet d’entreprise
L’idée ici est d’introduire une réflexion sur le projet d’entreprise, certes en communiquant sur l’ambition des fondateurs mais surtout en réfléchissant tous ensemble sur la manière dont ça se concrétise pour nos clients.
L’ objectif : se projeter sur l’impact de notre travail dans la vie de nos clients.
Pour ça, nous avons travaillé ensemble, par petits groupes dans lesquels les différents pôles étaient mélangés (point important), sur les questions suivantes.
“En choisissant nos services, nos clients auront la possibilité de…”
Qu’est-ce qu’ils pourront faire grâce à nous qu’ils ne peuvent pas faire aujourd’hui ?
Comment est-ce que leur quotidien va changer ?
Qu’est-ce qu’on apporte de plus à nos clients ? Quel est notre supplément d’âme / avantage concurrentiel par rapport à nos concurrents ?
“Que souhaitons-nous provoquer chez nos clients ? Quel sentiment est-ce qu’on veut susciter chez nos clients lorsqu’ils travaillent avec nous ? “
Soulagé ? Heureux ? Satisfait ? Rassuré ?
Puis nous avons mis en commun, trier les réponses et nous les avons regroupées en fonction des grandes thématiques pour identifier les grands axes qui se dégageaient des travaux des différents groupes.
Ensuite, nous avons discuté, débattu ensemble et choisi collectivement ce que nous souhaitions incarner.
➡️ A la fin, la vision se matérialise par une déclaration du type : “Nous apportons XXX (émotion) aux XXX (personnes/clients) en XXX (la transformation, le changement dont nous sommes à l’origine)”
Afin de s’assurer que cette vision est facile à appréhender et que tout le monde est en mesure de l’approprier, elle doit passer le test de “la conversation”.
Quand on le dit à voix haute est-ce que ça sonne bien ? Est-ce que c’est mémorable ? Est-ce que ça ressemble à quelque chose que l’on pourrait dire dans une conversation normale ?
Si oui, alors c’est qu’on est sur la bonne piste !
Après le pourquoi, passons au comment.
Étape 2 - Définir ensemble les valeurs de l’entreprise qui nous aideront à rester alignés, créer de la cohérence et de la confiance.
Pour cette étape, nous avons travaillé, de nouveau par petits groupes, sur les questions suivantes :
Quelles sont les valeurs qui nous aideront à avancer ?
Quelles sont les valeurs que vous observez au quotidien chez Tire-Fesses et qui vous inspirent le plus ? Quels sont les mots que vous utilisez pour décrire le fait de travailler chez Tire-fesses aujourd’hui ?
En quoi notre entreprise est différente des autres (en interne) ?
Comment est-ce que l’on aimerait parler de Tire-Fesses quand on raconte à notre entourage ce que l’on fait ? Qu’est-ce qu’on aimerait que les médias disent de nous et de notre culture dans 2 ans ? Qu’est-ce que l’on aimerait incarner et revendiquer collectivement en termes de valeurs ?
Si tu dirigeais Tire Fesses, si tu étais CEO demain qu’est-ce que tu voudrais voir comme valeur au quotidien ?
Puis nous avons mis en commun, trié et regroupé les réponses des groupes en fonction des grandes thématiques pour identifier les grands axes.
Enfin, et c’est le point le plus important selon moi, nous avons voté “à l’aveugle” et de façon anonyme pour déterminer ensemble les valeurs qui suscitent le plus d’adhésion sur le plan collectif.
Les modalités : chaque personne a 3 votes qu’elle peut utiliser comme bon lui semble. Voter pour ses items, mettre les 3 votes sur le même item… Chacun fait comme il veut.
Nous avons choisi de ne retenir que 5 valeurs parmi toutes celles qui avaient été listées (pas loin d’une trentaine).
Une fois que nous avons pu identifier les 5 valeurs qui avaient recueilli le plus de votes, nous avons travaillé sur chacun d’entre elles pour aboutir à une formulation claire et impactante afin de les rendre le plus explicite possible.
Ici encore, il est important de mélanger les équipes pour permettre aux gens de confronter leurs points de vue sur le sens qu’ils mettent derrière un même mot.
Les consignes sont les suivantes :
utiliser des mots simples et éviter les acronymes et le jargon. Phrase courte de 20 mots maximum. Une phrase = une idée.
utiliser la voix active, des verbes d’action.
il faut que la phrase puisse être lue à voix haute sans que ça fasse bizarre. Réécrire et reformuler jusqu’à ce que sonne comme dans une conversation.
Pas de place pour l’interprétation.
De nouveau, on vote pour choisir les formulations qui suscitent le plus d’adhésion au niveau du collectif.
Le résultat auquel on doit aboutir doit ressembler à quelque chose comme ça. 👇
Ce travail n’est pas simple mais je suis persuadé qu’il est nécessaire et, personnellement, j’ai passé un super moment avec l’équipe.
Je suis très fier de ce que nous avons produit et, même si nous n’avons pas encore fini le travail, j’ai hâte de voir nos valeurs trôner fièrement sur les murs de nos prochains bureaux.
Si jamais tu es passé à côté, j’ai sorti un nouvel épisode de La Recette (le podcast) où j’ai eu le plaisir de recevoir Mathieu Pimort, le CEO de Linker.
Près d’une heure d’échange à un moment très intéressant de l’histoire de l’agence suite à leur repositionnement et le lancement de leur nouvelle offre.
Si ça t’intéresse c’est dispo juste ici. 👇
C’est tout pour moi cette semaine.
À lundi prochain ! ✌️